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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Rêve

 

Rêve

 

Ne te crois pas pauvre parce que tes rêves ne se sont pas réalisés : vraiment pauvre est celui qui ne connaît pas le rêve !

 

–  Marie Ebner Von Eschenbach  (1830-1916)

 

 

 

Rêver c’est espérer une situation ou un monde meilleur. Malheureux est celui qui ne rêve plus car il sombre dans la désespérance et perd, du coup, la principale source d’énergie qui pourrait l’aider à transformer un environnement hostile pour qu’il se rapproche davantage de ses attentes. Le rêve qui enrichit celui dont il capte l’attention est, bien sûr, celui dont la réalisation est possible. L’utopie, les chimères, ne font, quant à elles, que gaspiller l’énergie de ceux qu’elles parviennent à distraire et les plonger dans une plus grande désillusion s’ils en sont même venus à croire vraiment à leur réalisation.

 

L’espérance compte beaucoup dans la vie spirituelle si bien que l’Église en a fait avec la foi et la charité une vertu théologale, une vertu qui a Dieu pour origine, pour motif et pour objet et qui, se greffant aux vertus morales, rend l’homme capable de vivre en relation avec Lui. (CEC 1812-1813). Il va de soi qu’il faut croire à Dieu pour entrer en relation avec Lui, et que, Dieu étant Amour, l’amour est le moyen de le faire selon l’enseignement de Jésus « tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force et ton prochain comme toi-même » (Mc 12, 30-31). Quant à  l’espérance, elle incite le croyant à persévérer dans ses efforts de faire le bien par l’assurance que lui laissent les promesses du Christ d’obtenir l’assistance de l’Esprit Saint en cette vie et d’accéder à la vie éternelle au terme de son séjour terrestre. Nous pourrions croire et vouloir aimer, si l’espérance n’était pas là pour nous stimuler à continuer lorsque nous constatons que « nous ne faisons pas le bien que nous voulons et commettons le mal que nous ne voulons pas » (Rm 7, 19), nous serions tentés de nous laisser aller au découragement.

 

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