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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Colère

 

Colère

 

Whatever is begun in anger ends in shame.

 

–  Benjamin Franklin (1706-1790)  

 

Tout ce qui a commencé dans la colère se termine dans la honte.

 

 

 

La colère, en ce qu’elle altère le jugement, détourne l’homme de sa vocation qui est l’amour et l’amène à regretter éventuellement les agissements posés sur le coup de l’emportement parce que contraires à sa nature.

 

Les apôtres Jacques et Paul incitent les spirituels à éviter la colère car elle est incompatible avec la nature divine qui est Amour. « Sachez-le, mes frères bien-aimés: que chacun soit prompt à écouter, lent à parler, lent à la colère; car la colère de l'homme n'accomplit pas la justice de Dieu» (Jc 1, 19-20). « À présent, vous aussi, rejetez tout cela: colère, emportement, malice, outrages, vilains propos doivent quitter vos lèvres; ne vous mentez plus les uns aux autres. Vous vous êtes dépouillés du vieil homme avec ses agissements, et vous avez revêtu le nouveau, celui qui s'achemine vers la vraie connaissance en se renouvelant à l'image de son Créateur » (Col 3, 8-10).

 

Pourtant les écrits bibliques ne nous parlent-ils pas en de multiples reprises de la colère de Dieu ?

Dieu aurait-il donc quelque imperfection en Lui ? Certes pas ! C’est plutôt le langage des hommes, fussent-ils inspirés de l’Esprit, qui est limité et qui a tendance à imputer à Dieu des comportements qui sont strictement humains. Ce qui est souvent assimilé à la colère de Dieu dans les Écritures est plutôt manifestation de sa justice, qui ne laisse pas impunis les actes contraires à l’amour véritable, que ce soit par des lois naturelles incluses dans sa nature qui, lorsqu’elles sont violées, exposent l’homme à des conséquences négatives, ou encore de façon vraiment exceptionnelle par une intervention plus directe de sa part mais qui a pour but le salut de ses créatures tout comme le père corrige à regret son fils pour son bien. « Dieu ne nous a pas réservés pour sa colère, mais pour entrer en possession du salut par notre Seigneur Jésus Christ » (1 Th 5, 9). D’ailleurs, si ce n’était de sa miséricorde, de sa grâce surabondante et de son grand amour qui pardonne nos fautes pour peu que nous les regrettions sincèrement, il nous serait impossible d’aspirer au salut en raison de la faiblesse de notre chair. « Nous étions par nature voués à la colère tout comme les autres... Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont Il nous a aimés, alors que nous étions morts par suite de nos fautes, nous a fait revivre avec le Christ -- c'est par grâce que vous êtes sauvés! » (Ép 2, 3-5).

 

 
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