Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui
15 Juin 2010 Pensées
Adversité
Every adversity has the seed of an equivalent or greater benefit.
When defeat comes, accept it as a signal that your plans are not sound, rebuild those plans, and set sail once more toward your coveted goal.
– Napoleon Hill (1883-1970)
Chaque difficulté porte en elle le germe d'un avantage équivalent ou supérieur.
Lorsque survient la défaite, acceptez-la comme un signe que vos plans ne sont pas valables, refaites ces plans et reprenez la route une fois de plus vers le but convoité.
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Il ne faut pas se laisser arrêter par les difficultés. Pour qui persévère, l’échec ne constitue pas un point de chute mais un tremplin qui le propulsera vers de nouveaux sommets. Les difficultés ralentissent certes notre progression mais elles constituent également un temps privilégié d’accalmie pour remettre en question si ce n’est la pertinence des objectifs poursuivis, les moyens envisagés pour y parvenir et de peaufiner les plans échafaudés pour les asseoir sur des bases encore plus solides. Considérons comme un avantage les difficultés incessantes qui ne manquent pas d’entraver notre route, non seulement celles-ci nous paraîtrons moindres que si nous les maudissions, mais encore nous révéleront-elles tout le potentiel qu’elles renferment ne serait-ce que de nous raffermir en vue de passages plus difficiles.
L’adversité ne fait pas défaut au spirituel, bien au contraire. D’une part rencontre-t-il incompréhension et hostilité d’un monde auquel il n’appartient pas : « Si vous étiez du monde, le monde aimerait son bien; mais parce que vous n'êtes pas du monde, puisque mon choix vous a tiré du monde, pour cette raison, le monde vous hait » (Jn 15, 19). D’autre part, se trouve-t-il confronté à des embûches permises ou voulues par Dieu lui-même pour le dépouiller davantage de sa volonté propre et le rendre encore plus malléable aux inspirations de l’Esprit Saint. Ainsi, le spirituel se trouve-t-il pris entre deux feux ne trouvant que de rares moments de repos. Le prophète Jérémie se lamente-t-il de son sort qu’il n’en continue pas moins de mettre toute son espérance en Dieu : « Je suis l'homme qui voit l'humiliation sous son bâton déchaîné; c'est moi qu'il emmène et fait marcher dans la ténèbre et non dans la lumière; oui, contre moi il recommence à tourner son poing toute la journée. Il ronge ma chair et ma peau, il brise mes os; il amoncelle contre moi et il met tout autour poison et difficulté; dans les ténèbres il me fait habiter comme les morts de la nuit des temps. Il m'emmure pour que je ne sorte pas; Il alourdit ma chaîne. J'ai beau crier et appeler au secours, il étouffe ma prière. Il mure mes chemins avec des pierres de taille; il brouille mes sentiers. Il est pour moi un ours à l'affût, un lion en embuscade; il détourne mes chemins; il me laisse en friche, ruiné; il bande son arc et il me dresse comme cible pour la flèche. Il fait pénétrer dans mes reins le contenu de son carquois Me voilà la risée de tout mon peuple, sa perpétuelle rengaine; il me sature d'amertumes, il me soûle d'absinthe. Il me fait concasser du gravier avec les dents; il m'enfouit dans la cendre; tu me rejettes loin de la paix; j'oublie le bonheur; et je dis: C'en est fini de ma continuité, de mon espoir qui venait du Seigneur. Souviens-toi de mon humiliation et de mon errance: absinthe et poison! Je me souviens, je me souviens, et je suis miné par mon propre cas. Voici ce que je vais me remettre en mémoire, ce pour quoi j'espérerai: Les bontés du Seigneur! C'est qu'elles ne sont pas finies! C'est que ses tendresses ne sont pas achevées! Elles sont neuves tous les matins. Grande est ta fidélité! Ma part, c'est le Seigneur, me dis-je; c'est pourquoi j'espérerai en lui. Il est bon, le Seigneur, pour qui l'attend, pour celui qui le cherche; il est bon d'espérer en silence le salut du Seigneur; il est bon pour l'homme de porter le joug dans sa jeunesse. Il doit s'asseoir à l'écart et se taire quand le Seigneur le lui impose; mettre sa bouche dans la poussière-il y a peut-être de l'espoir! - tendre la joue à qui le frappe; être saturé d'insultes. Car le Seigneur ne rejettera pas pour toujours; car s'il afflige, il est plein de tendresse, selon sa grande bonté; car ce n'est pas de bon cœur qu'il humilie et qu'il afflige les humains. (Lm 3, 1-33).