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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Apathie

 

Apathie

 

The greatest danger to our future is apathy.

 

  Jane Goodall  (1934-        ) 

 

L’apathie constitue la plus grande menace qui plane sur notre avenir.

 

 

 

Qui demeure indifférent face au mal, s’en fait le complice. Face au mal, quel qu’il soit, il n’y a que deux camps : le premier regroupe ceux qui n’hésitent pas à s’impliquer pour le combattre courageusement parfois au prix de grands risques alors que tous les autres font partie du second groupe, qu’ils participent activement à son expansion ou seulement par l’accord tacite que lui confère leur indifférence comme l’exprime le proverbe qui ne dit mot consent.

 

Nul ne peut plus prétexter l’ignorance pour ne pas agir face au mal dans un monde que les moyens de communication ont réduit à la taille d’un village où tout se sait instantanément. Si le mal est connu, dénoncé, pourquoi avons-nous l’impression qu’il progresse ? Il semble que cette plus grande divulgation du mal désensibilise ceux qui y sont exposés que ce soit parce que les efforts d’une personne semblent bien vains face à l’ampleur de la tâche requise pour s’y attaquer et obtenir quelque résultat ou parce que nous nous habituons à voir le mal et venons à considérer qu’il s’agit là d’une situation « normale ». Minoritaires sont ceux qui propagent le mal par leurs actions tout comme le sont ceux qui les combattent. L’issue de l’affrontement et, par voie de conséquence, notre avenir reposent entre les mains de ceux qui forment ce que l’on désigne sous le nom de la majorité silencieuse. Demeurera-t-elle silencieuse, apathique, qu’il y a lieu de craindre pour notre avenir.

 

Aujourd’hui de nombreux chrétiens commémorent le décès du Christ sur la croix. Cet événement nous laisse-t-il indifférents ou, au contraire, le voir donner sa vie pour ses amis (Jn 15, 13), pour nous, nous inspire-t-il le courage nécessaire pour se soumettre comme lui à la volonté de Dieu : « Père, si tu veux, éloigne de moi cette coupe! Cependant, que ce ne soit pas ma volonté, mais la tienne qui se fasse! » (Lc 22, 42) « Père, en tes mains je remets mon esprit » (Lc 23, 45). Demandons en ce jour le courage de sortir de notre torpeur et de collaborer à la venue d’un monde meilleur, une civilisation de l’amour.

 

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