Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui
25 Août 2011 Pensées
Inspiration
La grandeur des actions humaines se mesure à l'inspiration qui les fait naître.
– Louis Pasteur (1822-1895)
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Notre-Seigneur ne regarde pas tant à la grandeur des actions, ni même à leur difficulté, qu'à l'amour avec lequel nous les accomplissons. Qu'avons-nous à craindre ?
– Thérèse de Lisieux (1873-1897), Lettres à Céline
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L’action la plus parfaite est celle qui a été inspirée par l’amour et accomplie avec amour. Rien d’autre que l’amour ne compte. Tout ce qui est fait par et avec amour acquiert une valeur infinie puisque cela réalise la volonté de Dieu, qui est Amour (1 Jn 4, 8), et qu’Il fécondera pour que cela porte un fruit au-delà de la valeur intrinsèque du geste posé, au-delà de ce que nous pourrions imaginer : « Alors les justes lui répondront: Seigneur, quand nous est-il arrivé de te voir affamé et de te nourrir, assoiffé et de te désaltérer, étranger et de t'accueillir, nu et de te vêtir, malade ou prisonnier et de venir te voir? Et le Roi leur fera cette réponse: En vérité je vous le dis, dans la mesure où vous l'avez fait à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait » (Mt 25, 37-40). C’est à celui qui s’efforce d’aimer dans toutes les circonstances de sa vie que Jésus pense quand il dit : « Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera à son travail ! Il lui confiera la charge de tous ses biens » (Mt 24, 46-47). On le voit par la suite du texte alors que Jésus dit que le sort de celui qui manque d’amour envers le prochain (qui se met à frapper ses compagnons) et qui ne pense qu’à lui (qui mange et boit avec les ivrognes), celui-là aboutira parmi les hypocrites ; là il y aura des pleurs et des grincements de dents (Mt 24, 49.51). La crainte du retour du Maître constitue un signe probable que l’ardeur de notre amour se soit attiédi. Ravivons la flamme vacillante de notre amour, efforçons-nous d’aimer dans le seul moment sur lequel nous avons une emprise quelconque, à savoir maintenant, et nos craintes s’évanouiront. Il n’y a pas de meilleur antidote que l’amour contre la peur !
Je terminerai par ce très beau texte de Mère Teresa tiré de son livre Il n’y a pas de plus grand amour (No greater love) qui démontre qu’il n’y a rien de petit pour Dieu tant que l’on s’efforce d’accomplir la volonté divine qui est l’amour :
Sois toujours fidèle dans les petites choses, car en elles réside notre force. Pour Dieu, rien n'est petit. Il n'entend rien diminuer. Pour lui, toutes les choses sont infinies. Pratique la fidélité dans les choses les plus minimes, non pas pour leur vertu propre, mais en raison de cette grande chose qu'est la volonté de Dieu -- et que, moi-même, je respecte infiniment.
Ne recherche pas des actions spectaculaires. Nous devons délibérément renoncer à tout désir de contempler le fruit de notre labeur, accomplir seulement ce que nous pouvons, du mieux que nous le pouvons, et laisser le reste entre les mains de Dieu. Ce qui importe, c’est le don de toi-même, le degré d'amour que tu mets dans chacune de tes actions.
Ne t'autorise pas le découragement face à un échec, dès lors que tu as fait de ton mieux. Refuse aussi la gloire lorsque tu réussis. Rends tout à Dieu avec la plus profonde gratitude. Si tu te sens abattu, c’est un signe d'orgueil qui montre combien tu crois en ta propre puissance. Ne te préoccupe pas plus de ce que pensent les gens. Sois humble et rien ne te dérangera jamais. Le Seigneur m'a lié là où je suis ; c'est lui qui m'en déliera.