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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Plaidoyer pour la vie

 

 

Plaidoyer pour la vie

 

Seul est digne de la vie celui qui chaque jour part pour elle au combat.

 

Johann Wolfgang Von Goethe  (1749-1832)

 

 

 

La vie est un don précieux qu’il ne convient pas seulement d’accueillir mais de combattre pour le protéger des dangers qui le menacent. Parmi ses dangers se trouve l’avortement que l’on considère comme un droit acquis même s’il s’agit de tuer. Je ne me prétends pas un expert dans les questions éthiques n’étant ni philosophe ni théologien. Cela ne m’empêche pas à la lumière de ma foi et de ma raison de reconnaître à Dieu une seigneurie absolue sur la vie : « Tu (Yahvé) retires leur souffle, ils expirent, à leur poussière ils retournent. Tu envoies ton souffle, ils sont créés, tu renouvelles la face de la terre » (Ps 104, 29-30). C'est en lui qu'il nous est donné de vivre, de nous mouvoir, d'exister (Ac 17, 28), retirerait-Il son souffle à sa créature qu’elle retournerait non seulement à la poussière mais au néant. S’il est vrai, qu’en vertu du principe de subsidiarité, que la personne la plus à même de décider est celle qui est la plus directement concernée, le droit de vie et de mort est si fondamental qu’il n’appartient qu’à Dieu seul. Il est l’arbre au milieu du jardin auquel l’homme ne peut toucher sous peine de mort  (Gn 3, 3), certes pas physique car ceux qui ont transgressé l’ordre ont conservé l’existence, mais spirituelle.

 

Certains argumenteront que l’enfant à naître, embryon ou fœtus, n’est pas encore une personne. À quel moment alors devient-on une personne humaine ? Pour le croyant, dès que l’âme se joint au corps, probablement dès l’instant de sa conception, très certainement dès le sein de la mère puisque Jean-Baptiste a tressailli d’allégresse dans le sein d’Élizabeth (Lc 1, 44) dès qu’il est entré en contact avec l’Enfant-Dieu qui venait Lui-même à peine d’être conçu dans le sein de Marie. D’une part, Jean-Baptiste avait-il à ce moment une âme car l’ « être animal » ne peut percevoir par les sens la présence de Dieu. D’autre part, y avait-il plus qu’un embryon dans le sein de Marie car Jean-Baptiste même doté d’une âme n’aurait rien perçu. Enfin, on ne peut accuser l’évangéliste d’avoir écrit son texte de façon à influencer le débat sur l’avortement puisque le phénomène était marginal à l’époque.

 

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