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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Exemple

 

Exemple

 

A man who has nothing which he cares about more than he does about his personal safety is a miserable creature who has no chance of being free, unless made and kept so by the existing of better men than himself.

 

 John Stuart Mill (1806-1873)

 

Un homme que rien ne préoccupe plus que sa sécurité personnelle est une créature misérable qui n’a aucune chance d’être libre, à moins d’y être conduit et maintenu par l’existence d’hommes meilleurs que lui-même.

 

 

Dès que l’homme focalise son attention sur sa propre personne, il abdique sa liberté puisqu’il ne peut plus considérer les choses avec objectivité. Sa vie devient misérable puisqu’il tombe sous le joug d’une nature inquiète, qu’un rien trouble, qui vit dans la crainte de manquer du nécessaire ou, si il a eu la bonne fortune d’accumuler suffisamment, de s’en voir dépouillé. Misérable aussi devient son existence puisque détournée de sa finalité qui est l’amour, le bien commun. Ce nombrilisme devient-il le fait d’une nation entière, fut-elle la plus riche et la plus puissante, que l’effet n’en sera pas moins catastrophique.

 

Il n’y a que l’exemple de personnes meilleures, généreuses, qui puissent éveiller l’égocentrique à ce qu’il puisse exister autre chose de plus important que soi-même, que l’on puisse trouver joie et bonheur dans le don plutôt que dans l’appropriation, des témoins de Dieu telle mère Teresa. Dieu, qui est Amour, accorde de grandes grâces à certaines personnes, non pour leur usage personnel, mais pour le bien des gens qui leur sont proches ou qui croiseront éventuellement leur route, pour qu’elles révèlent par leur existence une parcelle de la bonté du Créateur, de susciter dans les cœurs le désir de connaître et d’aimer l’Origine du bien qu’elles accomplissent et du bonheur qui émane d’elles.

 

J’aurai beau posséder tous les biens matériels ou spirituels, s’ils ne sont pas mis au service des autres, de la charité, cela ne me sert à rien. C’est le message que l’apôtre Paul adresse aux Corinthiens: « Aspirez aux dons supérieurs. Et je vais encore vous montrer une voie qui les dépasse toutes. Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n'ai pas la charité, je ne suis plus qu'airain qui sonne ou cymbale qui retentit. Quand j'aurais le don de prophétie et que je connaîtrais tous les mystères et toute la science, quand j'aurais la plénitude de la foi, une foi à transporter des montagnes, si je n'ai pas la charité, je ne suis rien. » (1 Co 12, 31. 13, 1-2).

 

Saurons-nous, aujourd’hui, dépasser les limites de nos propres préoccupations pour devenir ces personnes meilleures qui transforment le monde par leur seule présence ?

 

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