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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Bonheur

 

Bonheur

 

Le bonheur n'est pas dans les événements. Il est dans le cœur de ceux qui les vivent.

 

André Maurois (1885-1967)

 

 

 

Ce ne sont pas les événements qui rendent heureux. Bien souvent, ce sont les personnes avec qui nous les vivons qui réjouissent notre cœur. Quand, plusieurs années plus tard, je suis retourné seul sur le site de mes années universitaires, je me suis rendu compte que ce n’était pas l’institution qui m’avait rendu heureux à l’époque mais les amitiés que je m’y étais forgé. De même, bien que les événements aient des teintes positives ou négatives, la plupart du temps c’est l’accueil que nous leur accordons qui fait qu’ils accroissent ou portent ombrage à notre bonheur. Il nous appartient de voir le verre à moitié plein ou à moitié vide et conséquemment de s’en réjouir ou de s’en attrister.

 

Le chrétien authentique est voué au bonheur car il vit les événements en communion avec Celui auquel son cœur s’est attaché, à savoir le Christ. S’il souffre, il souffre avec le Christ crucifié, « complétant en sa chair ce qui manque aux épreuves du Christ pour son Corps, qui est l'Église » (Col 1, 24)  trouvant sa joie dans les souffrances  non parce qu’il est masochiste mais parce qu’il sait qu’elles ne demeureront pas vaines. Par ailleurs, qu’est-ce qui pourrait porter ombrage au bonheur du chrétien puisque comme l’affirme l’apôtre Paul : « rien ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu qui est en Jésus Christ notre Seigneur » (Rm 8, 39) ? Qui est en amour est dans la joie, joie qui atteint sa plénitude si l’objet de cet amour est l’Amour, à savoir Dieu lui-même. Le psalmiste attend le bonheur de Dieu seul : « Réjouis le cœur de ton serviteur, car, Seigneur, je suis tendu vers toi. Seigneur, toi qui es bon et qui pardonnes, riche en fidélité pour tous ceux qui t'appellent, prête l'oreille à ma prière, Seigneur! Sois attentif à ma voix suppliante! Au jour de la détresse je t'appelle, et tu me réponds » (Ps 86, 4-7).

 

Si le bonheur est dans le cœur de ceux qui vivent les événements, il y a lieu de se demander où est notre cœur : dans les choses éphémères de ce monde ou en ce qui demeura à jamais, dans l’Amour, en Dieu ? Un indice de réponse se trouve dans ce à quoi nous attachons de l’importance, notamment l’usage que nous faisons de nos biens : « où est votre trésor, là aussi sera votre cœur » (Lc 12, 34).

 

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